Les années se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Si la participation était semblable à celle de l'année passée avec 69 randonneurs à se retrouver sur la place du village de Coingt, comme l'an passé, nous avons bénéficié de températures nettement négatives, mais cette année, aucun brouillard n'est venu occulter les vues très changeantes compte tenu du terrain très vallonné, mais un franc soleil les à mise en valeur. Cette caractéristique du paysage offrait beaucoup de changement de point de vue, mais mettait très vite à l'ouvrage les mollets, la respiration et le rythme cardiaque. Si la météo que nous avons depuis quelques jours a rendu quelques passages délicats en raison du verglas rencontré de ci delà, elle nous a épargné la boue qui au vu des chemins empruntés aurait été largement généreuse. Certains chemins disparaissant même sous les ornières laissées par les engins agricoles.

Profitant d'un regroupement, notre guide culturel nous a rapporté quelques faits de notre village étape.

Le village de Coingt se situe sur la rive droite du Ruisseau de Coingt. Sa population de 64 habitants était de 641 en 1846. Son territoire couvre 731 Ha réparti : terres arables (39,6 %), prairies (36,4 %), forêts (18,2 %), zones urbanisées (5,8 %)

Au sud, sont représentés deux hameaux qui existent encore de nos jours : les Huttes et le Ringeat qui a donné son nom à un ruisseau qui prend sa source à Coingt et qui alimente les moulins de Ringeat et des Blancs-Monts et qui va se jeter dans le ruisseau la Blonde à Saint-Clément après un parcours de 1,8 km.

Comme beaucoup de villages au fil des siècles, Coingt a changé six fois de nom avec une constante référence à l'arbre et au bûcheron.

 

En 1912, c'est la construction de la ligne de chemin de fer reliant Liart à Romery et d'une gare à Coingt. La commune fut desservie de 1912 à 1935 par cette ligne via Vervins. Construite à voie métrique et exploitée par la compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne, avant d'être mise à voie normale (largeur des voies 1.435 m) lors de sa reconstruction après la Première Guerre mondiale, cette ligne desservait principalement les industries locales. A cette époque, existaient encore une scierie, un bureau de poste, deux cordonniers, un fabricant de chaussures, lesquelles étaient vendues à Reims, un menuisier, un forgeron, un bourrelier, un matelassier, la Maison Tellier spécialisée dans la fabrication de cycles. On trouvait également à Coingt deux meuniers, une fromagerie, un boulanger, un boucher et de nombreuses petites fermes.